Si j’étais un piètre écolier, j’ai toujours eu la langue bien pendue. Les profs m’ont par conséquent souvent demandé de faire, pour mes camarades, la lecture à voix haute. Sans le savoir, je cheminais doucement vers ce que j’ignorais être… Un métier. Plus tard, l’avènement des radios libres confirma la tendance. La voix était libre, la voie était prise. S’exprimer en restant planqué, telle allait être ma devise !